Le Pardon

Vous arrive-t-il de vous sentir offensé, blessé, mal compris ? d’avoir de la rancune ?

Qu’éprouvez-vous dans ces situations ? Comment vous sentez-vous? Isolés, recroquevillés, avec un fardeau énorme sur les épaules ?

Sentiment de subir ? sentiment d’injustice? sentiment que quelqu’un, un malfaisant, aurait tout pouvoir sur votre état intérieur, sur l’amour ou la haine, la joie ou le ressentiment qui nous habitent.

Si c’est le cas, avez-vous pensé à pardonner à celui qui vous a fait du mal ?

Non ? Parce que c’est lui le malfaiteur, c’est donc à lui d’abord de demander pardon. Sauf que dans cette logique, nous nous mettons encore une fois sous son emprise…

En fait, le sens du pardon est beaucoup plus large que l’idée qu’on s’en fait, ça va au-delà.

La demande du pardon n’est pas forcément lié à la notion de culpabilité véhiculée dans l’éducation judéo-chrétienne. D’après laquelle si je demande pardon c’est que je m’estime coupable.

Demander pardon n’est pas une reconnaissance de culpabilité.

Non plus cautionner une faute.

Ni renoncer à la justice.

Comme n’est pas oublier ou se réconcilier.

Le pardon est un processus intérieur destiné à nous libérer des chaînes de la colère, du ressentiment, de la peur et de l’esprit de vengeance.

Le pardon est un acte d’amour envers soi-même, une porte d’accès à cet espace de liberté entre l’acte d’autrui et notre propre réaction.

Le pardon nous restitue notre liberté – à commencer par celle d’aimer – en nous libérant du pouvoir que nous avons inconsciemment donné à d’autres de dicter notre état intérieur.

ATELIER de PARDON

samedi 13 juillet à 10h

10, rue  Victor Boner

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